Nanika, « Quelque chose » en japonais, est un robot autonome et indépendant. L’idée est venue des sculptures en mouvement de Robert Breer (appelées « floats ») qui sont des objets qui se déplacent très lentement dans une pièce. Il se trouve qu’une de ces pièces devait être réalisée en « multiples » par la galerie Multiples, Inc (en 1970) mais ce projet n’a jamais vu le jour. Il s’agit également d’un hommage à l’un des pionniers de la cybernétique, Grey Walter. En 1950, Grey Walter a conçu et construit des tortues électroniques qui se déplaçaient et changeaient de direction en fonction de la lumière, entre autres.
Nanika est équipé de capteurs de distance qui lui permettent de connaître une partie de son environnement et de détecter la présence humaine. Il se déplace au gré du hasard, de ses humeurs et de ce qu’il perçoit de son environnement.
Nanika représente un dialogue entre l’artisanat et le monde contemporain. Avec son boîtier en céramique, fabriqué à la main en grès de Saint-Amand, il incarne le geste de l’artisan à la rencontre de la robotique et de la technologie moderne.
Alexandre Atamian travaille actuellement sur la conception sonore des nanikas. En référence à l’œuvre de Robert Morris « A box with a sound of its own making », Alexandre utilisera des enregistrements de la fabrication de la partie céramique des nanikas comme matériau sonore de base.
Robot conçu et réalisé par Laetitia Perrin en grès chamotté.
Design sonore conçu par Alexandre Atamian.
Partie technique Olivier Mével, multiplié. Edité par multiplié.fr
Caractéristiques techniques
Ø : 16cm H : 16cm
Grès chamotté de Saint-Amand.
Deux roues et une roue volante.
Capteur de distance.
Haut-parleur.
Algorithmes de comportement et d’humeur utilisant un grand modèle de langage.
Fonctionne sur piles.
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